Les JOP de Paris 2024, initialement estimé à 6,6 milliards d’euros, puis 6,9 milliards d’euros, le coût total des Jeux a progressivement grimpé pour atteindre 8,8 milliards d’euros, selon les chiffres officiels. Ce montant pourrait même s’élever à environ 11 milliards d’euros si l’on intègre les coûts indirects.
Le budget des JOP aura néanmoins largement profité au secteur de la construction. Entre 2020 et 2023, la mise en place des infrastructures olympiques a mobilisé 45,4 millions d’heures de travail, générant environ 2 milliards d’euros d’activité. En termes de recrutement, la construction des infrastructures a permis de mobiliser 4 300 emplois équivalents temps plein, en 2023, contribuant ainsi à dynamiser le marché de l’emploi dans ce secteur. En 2024, malgré la fin de la plupart des grands chantiers, la construction d’infrastructures temporaires pour les épreuves sportives aurait encore mobilisé 1 600 emplois supplémentaires.
– 556 entreprises sociales et solidaires (ESS) ont été engagées dans les JOP
– Près de 400 entreprises dans le secteur de la construction
– Et près de 200 dans le secteur des services.
– Les PME, TPE et entreprises de l’ESS ont signé 536 millions d’euros de marchésL’un des arguments majeurs en faveur de l’organisation des Jeux Olympiques est l’impact durable des infrastructures construites ou rénovées pour l’occasion. Dans cette optique, Paris a pris soin de limiter la construction de nouvelles installations, optant pour l’utilisation de 95 % de sites existants tels que le Stade de France, Arena ou encore Roland Garros . Parmi les rares exceptions, le centre aquatique et le village des athlètes se distinguent. Le coût des infrastructures olympiques, pris en charge par la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (Solideo), s’est élevé à environ 3,8 milliards d’euros, dont une partie financée par le secteur privé. Ces chantiers sont pilotés par la SOLIDEO (Société de livraison des ouvrages olympiques) :
L'ensemble des investissements réalisés dans le cadre des Jeux lèguera un héritage utile sur le long terme. Les infrastructures construites seront utiles aux territoires et aux populations au-delà de 2024 : logements, centre aquatique, franchissements urbains, etc. Tous les projets ont été conçus en prenant compte de leur utilité après les Jeux.
Après les Jeux, le village des athlètes situé à Saint-Denis et le village des médias à Dugny seront transformés en deux écoquartiers innovants, comprenant 4 000 logements entièrement accessibles et aux meilleurs standards environnementaux :